Rouages :
Rouages
Tunnel
Eclatante
Miroir
Rouages
Grondements sournois
Rouages instables dérivent vers ce visage
Masque déplacé, terreur dévisagée, éclat parsemé de volupté
Déguste cette pauvreté macabre
Semblant de vérité dévoilé à travers ces lignes
Rouages subtilisent ces souvenirs
Parfaite construction, machine d'illusion
Texte récité à sa divinité ecorchés
Dans ce déni accroupis sous ses méandres
Eternels mouvement instable
Perturbe chaque ligne droite
Complexité du système
Arbore sous ses rouages sinueux
Vastes précis, eternelles rivières, divines muses
Les aiguilles se déplacent
Tremblent fébriles guillotines
Fauchent ces heures passés sous ces rouages
Tunnel
Lame de rasoir qui pénètre dans cette chair
Pensées instables réveille ces pulsions
Morsure de cet hiver froid ronge cet interieur
Espoirs consumés a travers cette mémoire
Pensées instables réveille ces pulsions
Bonheur attire ces corps febriles au bas de ces echelles
Attire ces corps febriles au bas de ces echelles
Etrange leurre brille au dessus de ces tunnels
De ces tunnels
Conduit insidueux
Métronome fatal
Obscurité salvatrice guide ses pas
Tunnel vicieux ronge ces labyrinthes
It burns my wings
Arrogant sacrifice
Attirance vers ce lux
Repoussé par le tunnel
Ailes brulées par ce mépris
Burns my wings
Arrogants sacrifice errant dans ce conduit
Echelles repoussantes
Jaillit de cette melancolie
Lame de rasoir qui pénètre dans cette chair
Eclatante
Fertile et instable se présente l'aclatante
Attaché à elle, vile et ignoble
Enlace cette douce amertume avec tes ailes de chagrin
Vole à travers cet espace vide
Mourir pour mieux vivre
Sacrifice de cette caracasse
L'éclatante est partie
Trace son chemin
Détruit d'autres destins
Bonheur meurtrier
Statue dréssée contre ce ciel étoilé
Les parcelles d'or se sont endormies
Soupir lent et désolant qui la renforce
Elle saisit chaque parcelle silencieuse
Poursuit son chemin seule
Détestée mais pourtant respectée
L'éclantante continue à faucher chaque chemin sans issue
Son secret emporté par le vent
Sifflera encore longtemps
Résonne sonne emprisonne tourbillonne
A jamais au sommet de cette montagne humaine
Miroir
Armure brisée
Sentiments dévoilés
La boîte est vide
Le miroir avait tort
Aucune substance ne s'en échappe
Aveuglé par ce bruyant silence
Il brille de par son obscurité
Enlacé dans cette vague de douleur
Dissimulé derrière son masque
Apparence trompeuse
Il déchire son être
Elan furtif de lucidité
Mouvements non contrôlés
Constitué de par ce mutisme
Ne dévoiler rien
Obscur raisonnement
Aucune tache pourpre dans cette boite
Désillusion, fuite
La boite vide gémit
Seule remplie de néant
Assassinée par ces mouvements
Inhibition de l'être froissée par le reflet de ce miroir
Imbibé de négligence
Fertile de par son invisibilité
Prête à exploser
Perdue dans l'immensité accablante de ses pensées
C'est la qu'elle décida de ne plus se fier à ce miroir
Décision malheureusement tardive
Paroles tirées du livret.