Samedi 20 Septembre 2008 - 20h - Cours Julien - Marseille

The Dirteez - Les Ferrailleurs - Nitwits - Rescue Rangers

 

Ma fête du plateau, somewhere over the parking Cours Julien :

Alors voilà, dressant le constat que a. Gas larve avec sa chérie, b. Zhou refuse l’invitation sous le prétexte un peu facile qu’il va passer un concours déterminant pour sa future vie d’avocat (Redites-le avec moi : « Zhou est bientôt avocat »), je me retrouve telle une âme en peine dans la Vandmobile à filer vers le plateau, histoire d’écouter de la musique en plein air, pour la dernière fois de l’année.

Première étape de ma promenade, les Dirteez devant le Cosmic’ Up, où leur garage viscéral régale les passants qui s’arrêtent pour bouger la jambe, ça transpire le rock’n’roll, et la présence de deux mastards torses-nus et recouverts de tatouages avec des masques de catcheurs des années 50 ne semble pas aider à faire retrouver son sérieux à la rue Crudère !

Un peu avant la fin je bouge prendre la température « plus loin », à la Maison Hantée, où un groupe de rock ne me séduit pas suffisamment pour que je m’y attarde, je promène donc, tombant tour à tour sur un stand de Drum’n’Bass, une procession de Batucada hyper en place et qui fait nombre d’émules, puisqu’une bonne trentaine de personnes les suit en dansant, un trio electro-punk avec un guitariste dôté de faux-cils bleus-fluos, un D.J. qui semble redécouvrir les années 80 non sans un certain plaisir... Bref, y'en a pour tous les goûts !

Retour à la rue Crudère, désormais ce sont les Ferrailleurs, et leur bon gros rock’n’roll crasseux qui animent la place, toujours des catcheurs anachroniques, des gens qui dansent, des gens très bourrés qui tentent de danser, l’éclate totale !

Je ré-enquille sur la Maison Hantée, où je vois 20mn de Nitwits, pour en ressortir avec un filet de bave au coin des lèvres que je ne parviens à ravaler. Ca secoue leur musique. Petit temps mort, et ce sont les rongeurs du risque (Rescue Rangers) qui envoient la sauce, j’ai un poil moins adhéré qu’à l’accoutumée au niveau de la voix, mais je sais pas si c’est pas plus la faute à un son pas terrible que celle du chanteur. Je matte quelques morceaux puis m’esquive pour discuter cinq minutes avec ce craignos de Philippe qui connaît pas les vieux groupes de Hardcore comme Minor Threat ou Gorilla Biscuit, enchaîne deux-trois sound-systems qui m’rappellent qu’à la base j’aime pas ça, puis échoue au Cosmic Up, boire une petite bière, avant de m’rapatrier en état de fatigue avancée à la maison…

Avec le recul, c’était une putain de bonne soirée !

Vand


>> Retour au sommaire <<