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Vendredi 7 Décembre 2007 - 21h - La Machine à Coudre

Flying Over - The Hatepinks

 

La nuit de l’Auto-ejection c’était l’occasion de revenir à la Machine à Coudre et de fêter par le même coup la sortie de l’énième disque des Hatepinks (19ème me semble t’il), le bien nommé Auto-ejected ! sur le toujours impeccable label marseillais « only vinyl » Relax-O-Matic Vibrator.

Vingt cinq minutes après avoir commencé à chercher une place, la célèbre formule – que l’on qualifiera désormais de « relaxienne » (il est temps de faire le deuil de la Ratakans) – s’offre à nous : 5€ et un sourire ou 10€ et le nouveau Maxi LP 6 titres des haineux roses. La question ne se pose pas, la salle n’est pas trop remplie et le concert ne va pas tarder à débuter.

Flying over, furieux quintet punk bordelais ouvre la soirée. Lunettes blanches, deux guitares et chœurs féminin (qui donnent un côté Zodiac Killers en plus teigneux). Du garage punk énervé, bien rock’n roll, qui tranche sec. Puissante entrée en matière, ça fait plaisir. C’est tout.

Les Hatepinks enchainent et il ne faut guère de temps pour que : 1) la jeunesse (et la moins jeunesse) se saute dessus, 2) le chanteur s’enroule la tête de scotch, 3) le même chanteur opère quelques tatages testiculaires, et 4) on ait les cannes qui s’entrechoquent violement. C’est les effets secondaires les plus couramment diagnostiqués lors de leurs concerts.

La suite c’est du rodé dont on ne se lasse pas. Le groupe puise de la ressource dans son abondant répertoire et les nouveaux morceaux (Irritation solution et co) font mouches instantanément. Les gens deviennent hystériques. C’est cool.

Bref. Les haines roses ça fait « Bim bam boum bam ouh » et « un, deux, trois, quatre». Ca donne envie aux gens de sauter partout et n’importe où. Ca va vite, c’est rock’n roll, hypnotique et névrotique, énervé et yéyé. Et c’est chouette.

Sur ce je retourne à mes concerts de bobos, le punk c’est surfait et ce n’est pas en trainant à la Machine que je réaliserais mon rêve d’écrire pour Ventilo.

Zhou


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