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Samedi 3 Novembre 2007 - 21h - La Machine à Coudre

Huggie & The Glitters - The Hatepinks

 

Après une énième soporifique prestation de l’olympique, on quitte le stade peu avant la fin pour tracer rapidos à la Machine à Coudre, histoire de pas trop rater Huggie & The Glitters. La salle est remplie comme il faut mais sans plus, c’est décevant pour un samedi avec une affiche aussi sympa. A l’entrée l’éternel excellent choix : 5€ sans rien ou 8€ avec le nouveau 45T 16 titres (et oui) des Hatepinks. L’assistance est comme jeudi majoritairement jeune, il y a définitivement un renouvellement du public dans le milieu garage punque marseillais.

On arrive pile pour le début de Huggie & The Glitters. Les Glitters c’est un peu le Lost Patrol Band marseillais en plus rock’n roll. Leur power pop est aussi fraiche et flashy que leur tenue, avec une pointe d’irrésistible rock’n roll qui vous fait swinguer sans même vous en apercevoir. Chaque morceau du groupe semble un tube imparable taillé pour faire tanguer les têtes à coup de nombreux « wouhou » et autres « oh yeah ». La classe !

Chaque concert des Haines rose est généralement, en soit, un morceau de bravoure. Après ça dépend de l’excitation générale et du taux d’alcoolémie. Ce soir a été un bon soir. Un public en forme et l’inimitable garage punk des Hatepinks, taillé pour vous faire s’entrechoquer les gambettes. On met son cerveau en stand by et on passe en pilotage automatique, mode « je remue frénétiquement comme un sourd ». Et on continue comme ça pendant une grosse demi heure par saccade d’une ou deux minutes correspondants à leurs innombrables morceaux, tous plus fous les uns que les autres. Tous plus rock’n roll et rapides. Pour ne pas perdre de temps, le rappel est enchainé direct après l’habituel Do the hateswing baby. Marc Blunt (bassiste sur certaines tournées) monte sur scène pour ajouter une deuxième basse et un peu plus de bordel, Olivier enroule la tête de Hughes avec du gros scotch avant d’attacher la sienne à celle de Nasser. Et c’est fini. Toujours aussi bon !

Zhou


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