Samedi 19 Décembre 2009 - 21h - O'Bundies - Marseille The Cheerleaders - The Ditch

Etant donné l’annulation suite à compressage de malléole du chanteur des Dirty Wheels (à qui on souhaite 1. d’apprendre à tenir debout sur une planche, 2. un prompt rétablissement), je me presse pas pour arriver au Bundies, vers 22h, voir un concert de Punk-Hardcore estampillé What We Believe.

Pas beaucoup de monde, comme d’habitude nous noterons que les soi-disant afficionados du style, et autres zikos activistes (il faudra développer une étude intéressante sur ce sujet : « je joue dans un groupe de Punk-Hardcore, Hardcore, je gueule parce que je fais pas salle comble mais je viens même pas soutenir ceux que je clame très fort être mes amis »…) ont préféré briller par leur absence. Changez pas les gars, stay true (hahaha…) !

Bref, entre eux, le match, la température polaire, la deuxième partie d’anniversaire de la Machine, et l’annulation des Sales Roues ça sonne un peu vide !

Les présents joueront néanmoins le jeu en se foutant devant la scène, où les Cheerleaders vont donner une bonne impression : leur Punk-Hardcore est de plus en plus séduisant, en plus des compo’ façon Comeback Kid / Rise Against se rajoute insidieusement une couche de Rock’n’Roll, j’ai trouvé des plans un peu à la International Noise Conspiracy, et le moins que je puisse dire, c’est que ça m’a emballé !

Bonne humeur, public tout sourire, pas de bordel mais au final un très bon moment !

The Ditch œuvrent dans un registre plus Hardcore originel, les influences ressenties par ma pomme tournent autour de Gorilla Biscuit, Youth of Today, The First Step pour la plus récente des franchises ! En gros on pourra soutenir une comparaison avec les survoltés d’ISP, à la différence que là où les isérois privilégient l’aspect Rock’n’Roll fou-fou, les stéphanois font plus traditionnel (mais non moins énergique) !

Rien à dire sur le son, sur la qualité des morceaux, la batteuse tape super proprement, les bassiste/guitariste assurent les Backings qui vont bien, et le chanteur ne tient pas en place, face à un public qui va se régaler, pogoter, chanter et applaudir chaleureusement…

Un excellent moment donc, deux groupes qui m’ont pas fait regretter d’avoir bravé le froid polaire, enfin en tout cas nettement moins que la soirée moisie Electro où j’ai achevé ma soirée, au Cabaret Aléatoire… Tout va bien, je suis pas encore prêt à chroniquer pour Ventilo !

Vand

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