Jeudi 11 Décembre 2008 - 21h - Le Lounge - Marseille

The Dirteez

 

Un jeudi soir où il fait anormalement froid à Marseille … pas un temps à mettre le nez dehors et dans ces cas là ce sont les petites salles qui vont encore en faire les frais. En effet si vous n'avez pas acheté votre billet à l'avance, il y a fort à parier que ce soir (encore) vous préférerez rester bien au chaud chez vous (surtout si vous avez la télé ou un bon bouquin) plutôt que d'aller vous risquer dehors. Aussi pour être sûr de ne pas faiblir je préviens le groupe pour lui dire que je viendrai (et lui demandé à quelle heure ils pensent vraiment commencer). Cela fait longtemps que je ne n'ai pas vu les Dirteez et en plus ce soir ils fêtent la sortie de leur compilation (leur « greatest non-hits » comme ils aiment à le dire) Undead stories.

The Dirteez by Pirlouiiiit
The Dirteez by Pirlouiiiit

Ils ont choisi de fêter ça au Lounge et suite à une petite erreur de booking se retrouvent donc un jeudi soir, plutôt que le vendredi précédent où le concert aurait fait suite au showcase donné à Lollipop. Du coup quand j'arrive un peu après 22h je trouve un Lounge qui aurait pu faire très vide si ce n'avait été pour un groupe de nordistes (habitué à ce genre de température) qui a quasiment eu le droit à un concert privé (« on fait la pause cigarette ? »).

En rentrant je me rends compte que je vais avoir bien du mal à prendre des photos …. Très peu de lumière, une lampe noire et des musiciens qui ont la bougeotte. D'ailleurs Clint Lhazar au chant et Wild Cat Lou à la guitare et au chant, ont vite fait de quitter la petite scène pour se balader dans le public abandonnant Jack Redrum à la basse et Don Donuts à la batterie au fond … (je regrette la lointaine époque où Clint restait immobile, comme vissé à sont pied de micro).

The Dirteez by Pirlouiiiit
The Dirteez by Pirlouiiiit

Je suis toujours subjugué par ce groupe sur lequel le temps et les modes ne semblent avoir aucune prise. Rock, « punk » à la Cramps, voix d'outre tombe pour lui (mais avec le sourire) et plus « enfantine » pour elle. Un réel plaisir (donc communicatif) à se trémousser, que la salle soit pleine de gens habillés en noir et maquillés ou qu’elle ne compte que quelques étudiants de passage comme ce soir …

A la pause (cigarette) j’en profiterai pour acheter l’objet du concert et rentrerai pour ne pas etre complètement épuisé le lendemain, et ce n’est que le lendemain que comme eux j’apprendrais que le soir même Betty Page (qui a je pense fortement influencer les Dirteez) s'en allait …

Live report paru initialement sur Live in Marseille.

Pirlouiiiit


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