Mardi 30 Octobre 2007 - 21h30 - Poste à Galène

The Aggravation - Powersolo

 

Punk rock ou football, le choix est cornélien, mais une bonne flémingite aigue couplée à l'éternelle arlésienne de la vente de place en virage le soir d’un match, achèvent de me convaincre d’aller fêter les dix ans du label le plus influent que Marseille ai jamais portée.

A Massilia on aime l’innovation, étant donné que la Twainjo de ma mother n’a que deux places, c’est dans le coffre que nous acheminons le petit Gas jusqu’au Poste à Galène. Peu avant 22h la salle est guère remplie et ne le sera jamais vraiment, le syndrome du soir de semaine marseillais a encore frappé. Pourtant l’affiche est alléchante, The Aggravation draine la jeune garde, Powersolo est susceptible d’embrigadé du vieux rockeur, le prix d’entrée est abordable pour le Poste et c’est un anniversaire qui mérité d’être fêté. Bref.

The Aggravation by Pirlouiiiit
The Aggravation by Pirlouiiiit

C’est les désormais internationaux The Aggravation qui lance les hostilités, visiblement en bonne forme et affutés. On ne les présentes plus (le groupe qui monte ventilesque, la nouvelle rubéole du sud de Marseille, ce genre de trucs) et on n’en dit plus du bien, ce n’est plus nécessaire, tout le monde s’en doute. Tout leurs désormais classiques (The judge, Degenerated, …), les vieux nouveaux (Control, Pressure) et quelques vrais nouveaux morceaux (en fait un seul il me semble) ont désolidifiés les gambettes de l’assistance et favorisés quelques torticolis bien sentis. Histoire de paraitre cultivé je cite du Lester Bangs, comme ça hop, « S’il y a bel et bien une crise de l’énergie, ces types sont des criminels de guerre ». Cash. Reste qu’ils n’en finissent plus de progresser, à tel point que je les sens prêt pour la première partie de Groupes Trop Ska.

Powersolo by Pirlouiiiit
Powersolo by Pirlouiiiit

Les danois de Powersolo sont imposants sans l’être. Un duo guitare / basse tout en longueur et un batteur à mi-chemin entre Garth Algar et un Ramones. Leur musique est tout sauf linéaire, sorte de garage’n roll ultra groovy porté par un frontman inspiré à l’air un peu bluesy. Pour peu on les verrait plus venir du sud des Etats-Unis que du pays des frères Laudrup et de la Carlsberg. Leur son, puissant au possible, en impose. Le tout est extrêmement varié, pour vous dire, par moment le chant sonne presque comme du Beastie Boys. Du garage bluesy hautement spectaculaire.

Zhou


Photos :
Pirlouiiiit


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