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Mardi 9 Juin 2009 - 20h - Le Garage - Marseille

Martyrs - Stick to your Guns - Trapped Under Ice - Born From Pain - Terror

 

Après les mirettes acédéssiennes on poursuit l’aventure jusqu’au Garage histoire de s’enchainer Terror.

Et c’est bel et bien terreur à tout les étages puisque cette simple perspective affolera le Vand au point de lui faire prendre des routes à contre sens comme un malade ou griller un nombre indéfinissable de feux rouges. Mais aussi incroyable que cela puisse paraitre on est bel et bien arrivé en vie à la Capelette, et même mieux, on est arrivé pile quand les boys de Los Angeles investissaient la micro scène du Garage.

A titre liminaire donnons un mot sur les groupes qu’on a (forcement) pas vus. Outre les locaux Martyrs on a entendu un peu de bien de Stick to your Guns, pas trop de Trapped Under Ice et on a été surpris (et très frustrés) d’apprendre que c’est le chanteur des excellents Down To Nothing qui tenait le micro lors du set de Born From Pain.

Alors pour l’anecdote culturelle sachez que le chanteur de Down To Nothing n’est autre que le bassiste de Terror. Ceci explique donc cela et a - parait il - eu le mérite de rendre le set des hollandais plus percutant et accrocheur. On veut bien le croire.

Revenons-en à Terror. Autant au stade il faisait limite frais, là en pénétrant dans le Garage on est foudroyés par la chaleur étouffante qui y règne. Sérieux on doit approcher les 100% d’humidité. Aussi je m’empresse de remplacer le demi-litre de sueur perdu par un demi-litre de Heineken bien frais.

J’ai du voir Terror quatre ou cinq fois dans tout les coins possibles d’Europe et ils ne m’ont jamais déçu. Quand on va voir les caïds de L-A on sait à quoi s’attendre. Terror c’est l’efficacité au service de l’efficacité. La quintessence de la notion de Hardcore Bulldozer. A peine le set démarre qu’on se mange une énorme baffe dans la gueule. Bam. Les mecs sont sur scène et en impose à fond grâce à une énorme présence scénique couplée à une rythmique qui tabasse.

Ils n’ont rien inventé, ils n’ont rien renouvelé, mais ce qu’ils font ils le font à la perfection : du putain de hardcore rentre dedans. Ni plus, ni moins. Après le show épatant mais aseptisé de AC/DC on se prend une bonne grosse décharge d’émotions. AC/DC en met plein les yeux, Terror parle au cœur. Et c’est tellement bon de ressentir des trucs en écoutant de la musique !

AC/DC et Terror dans la même soirée, At Half-Mast le lendemain, qui a dis que Marseille craignait ?

Zhou


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