Jeudi 1er Decembre 2005 - 21h - La Machine à Coudre

Unlogistic - Stanley Kubi

 

Live report paru initialement sur Live in Marseille.

Après les excelentissimes Kabu ki Buddha et Homosuperior, voici d'autre groupe de barges qui pratique du punk destructuré.

Unlogistic se présente avec deux guitaristes qui se font face, avec une boite à rythmes en fond un peu à la Binaire. Ils hurlent à tour de rôle un punk anticapitaliste, son oppressant et violent, le résultat est scotchant. Tout d'un coup, un hurlement surgit du fond de la salle (putain, il m'a fait peur ce con !) et un teigneux prend le relais pour chant et gesticulations, se balaldant dans le public en hurlant,n faisant le con, etc.. Efficaces les Unlogistic.

Pause bar puis les Stanley Kubi commencent leur set. C'est d'ailleurs le même chanteur, même si un habile déguisement à base d'une perruque funky aurait pu lui permettre de tromper le public, mais l'oeil affuté du journaliste de Live in Marseille ne s'y est pas laissé avoir ! Basse, mandoline, trombonne, batterie, des samples, et ce fou furieux aux chant, enfin, hurlements, bon bref... Cassures rythmiques, hurlements, punk destructuré, je retrouve l'ambiance des fabuleux Kabu ki Buddha (je vous ai dit que les Kabu ki Buddha étaient fabuleux ?). Comme le chanteur le dit à un moment, les pouetpouet du trombonne sont là pour donner l'alibi festif et c'est vrai que ça peut être dansant par moment. Mais dansant comme si un groupe de motherfucking ska festif à la con croisait Fantomas, Dead Kennedys & The Ex (et les fabuleux Kabu Ki Buddha...). Mais bon j'vous rassure ça sonne plus hardcore punk défoncé quand même, délirant aussi (cf ma définition du délire qui n'est pas le mot passe-partout de la SMS way of life, vous trouverez donc cette définition dans une chronique de concert d'un excelent groupe, les Kabu Ki Jesaisplusquoi...), foutraque. D'ailleurs vous en avez déjà vu du hardcore à la mandoline vous (Spéciale dédicaces aux Sons of the Desert !). Le petit teigneux de chanteur met l'ambiance en hurlant dans le public, en racontant des blagues (putain j'aime pas quand un groupe raconte des blagues ! ça m'énerve ! Mais bon je dois être le seul intégriste ce soir, le public se marre... Et en plus j'ai pas compris la blague sur Mozart...). Le set se terminera par une reprise très personnelle d'un morceau d'Haendel repris par Kubrik justement dans Barry Lyndon (notez le dans un coin, ça peut vous faire gagner un skeud !).

Du hardcore barré qui a scotché le public ce soir. Aquand un plateau avec un groupe excelentissime groupe lyonnais que je en citerais pas...

Mystic Punk Pinguin


>> Retour au sommaire <<