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Dimanche 4 Mai 2008 - 20h - Hôtel de la Musique 4 - Saint-Marcel

Post Mortem - Lazybones - Sewer Rats

 

Franchement, celui-là de concert, je regrette pas d’y être allé ! Après un petit séjour des plus agréables dans la Drôme, je débarque à l’Hôtel de la zik de Saint-Marcel, persuadé que le concert va démarrer plus tard que prévu. J’arrive en même temps que les deux papys d’IWIN, on blague un peu, et on se rend bien vite compte que ce soir, le public, bah ce sera que nous… Non, il va doubler, avec l’arrivée de l’un des Ed Mushi et les gonzesses de deux des Lazybones… Punk-Rock.

Du coup, ambiance pour le moins « conviviale » !

C’est donc devant un public en délire que se lance Post Mortem, formation issue de Spook City Crack Heads : le groupe en est à ses débuts, il officie dans un registre qui mêle le crust à des pointes de psycho, et même si tout n’est pas encore bien huilé, les amateurs d’ambiances « freaks » devront garder un œil sur eux pour l’avenir.

On passe à la triplette des Aygalades, les Lazybones, et quand on voit la guitare du chanteur, on se dit qu’il a dû suisser beaucoup de portières de voitures pour se la payer… Forcément vu l’assemblée présente, ça va être un set hyper court, tout au plus 6 morceaux, comme les Post-Mortem. Et on n’a eu du coup qu'une majorité de nouveaux titres, avec glissée au milieu Saturday night drunkers et la chanson de fin, qu’ils jouent maintenant depuis un bon moment, toujours aussi jouissive, on a envie de se jeter sur le cheval le plus proche et de partir à la cavalcade dans le désert d’Arizona le plus proche…

Comme d’habitude j’me suis régalé, leur punk’n’roll est chaleureux, au carré, les voir en live devant cinq personnes ou une Machine à Coudre chauffée à blanc ne m’empêche pas de systématiquement chantonner leurs airs à chaque fin de soirée.

Quant à Sewer Rats, alors là, grosse claque. Pour décrire le délire, du Rancid mélangé à du Pogues, on va dire que c’est du Punk-Rock à contrebasse, les gars ont l’air excellents, ils se chambrent à tour de bras, se foutent royalement qu’il n’y ait personne, et même si j’ai assisté là en pas mal d’années à mon premier concert de Punk assis (on était une quinzaine, avec quinze chaises…), je bougeais la jambe comme un dingue, le titre final ça sera le guitariste debout sur la contrebasse couchée, et le contrebassiste qui arrive quand même à en jouer, rock’n’roll ! Notons aussi le chanteur qui parlait allemand et le gratteux, gros mastard 100% germanique, qui traduisait dans un français impeccable les conneries de son pote… Vraiment excellent !

Alors au final, que dire ? Que la faute à pas d’chance, la fin d’un week-end de quatre jours, un dimanche soir, un soir de match de l’OM (qui se sont fait casser le cul, bien fait), et ben m’sieurs dames qui aimez le Punk-Rock, le Rockab’, le Rock’n’Roll, vous avez raté là encore un super set, tant pis pour vous ! Moi, j’ai passé un putain de bon dimanche soir.

Vand
(alias gros cheveux, et j’emmerde Jean-Marie des Lazybones)


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