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Vendredi 18 Juin 2010 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille

The Stu Ungar Story - Rockett Queens - Devil Crockett

 

C'est vers 22h30, après un barbecue bien chargé, que je me pointe à la Machine afin d'enfin voir les Rockett Queens, qui paraît-il sont tout bonnement excellents sur scène ! Accompagnés des Stu Ungar Story et des Devil Crockett, la soirée s'avère agréable, à mi-chemin entre déblatérage de conneries au comptoir et tapotage du pied lors des trois sets.

Des Stu Ungar Story je n'aurai pas vu grand-chose, pas super fan du registre et arrivé sur la fin du set, je laisse le soin à un autre plus qualifié de raconter si ça tient la route ou pas !

Viennent les Rockett Queens, avec un CV local costaud, auréolés de pleiiiiins pleins de titres, de passages TV, etc etc... J'en attendais forcément beaucoup, ne fût-ce que pour justifier tout ce battage médiatique, et un nom de groupe hommage à un mythe disparu voilà bien des années (malgré les tentatives risibles du chanteur pour faire continuer la mascarade) !

Ouais, c'est bien. Si si, j'veux dire musicalement c'est très bien fait, les soli sont classes, le trio est en place et le son est dans la veine des pointures du genre... Ça oscille entre Glam donc, façon Gun's n'Crue, et Hard FM genre Bon Jovi à ses débuts (ça n'est pas péjoratif je tiens à préciser), en passant par du Grunge façon Soundgarden (mais plutôt Audioslave en fait...) !

C'est plutôt la voix du joli brin de fille qui m'a dérangé. Pas mauvaise, même un potentiel honorable, mais bon on sent que ça force, ça coince au niveau du coffre, de l'envie tout simplement. Syndrome Chris Cornellien ? Peut-être a-t-elle entendu le décevant projet Audioslave davantage que les perles que ce connard savait sortir avec les Soundgarden... Bon, depuis le temps je sais que ça veut trop rien dire les prix, les trophées, c'est super quand tu le gagnes mais ça pèse pas très lourd dans ta future carrière. Et là le set confirme cette impression : en résumé musicalement ça tiendra la route, comme ont su le faire les Tracy Gang Pussy dans le genre, mais il va falloir que la chanteuse fasse de vrais progrès, parce que là ça fait vraiment juste juste pour la suite des évènements...

Pour finir on retrouve le quintet psycho (atrophié en quartet) des Devil Crockett, qui vont -as usual- faire grimper la température, avec leur set festif, rapide, bordélique (doux euphémisme) et bon enfant... Toujours hallucinant de voir le contrebassiste slapper de la sorte, le chant est démoniaque à souhaits, le batteur tente de blaguer mais se fait couper d'urgence par ses compères, bref en bas de la scène on se marre, on tape du pied, on voit les filles monter pour faire une reprise en chœur, on danse puis on pogotte, et on finit rincés à minuit passées...

La soirée se poursuivra au Cabaret Aléatoire à la Monster Night, mais là on rentre dans le domaine de l'officieux, saura qui me demandera !

Vand


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