Samedi 28 Février 2009 - 19h - Lollipop Music Store - Marseille

Peter Von Poehl

 

Autant vous prévenir, pour moi parlé de Peter Von Poehl c’est comme parlé de géométrie différentielle. Je ne connais pas et ça ne m’intéresse pas. Mais bien évidement il est « trop sexy », mais aussi « trop beau », ou encore « trop canon ». Alors vous vous doutez bien que l’annonce de son passage en showcase intimiste dans ce merveilleux Lollipop Music Store a mis mon ménage en émoi.

Les grand frères et les papas emmènent leurs enfants voir Henri Dès, les Valentin emmènent quant à eux leurs Valentine voir des folkeux suédois. C’est comme ça.

Peter Von Poehl by Pirlouiiiit
Peter Von Poehl by Pirlouiiiit

Après les Bellrays c’est un nouveau joli coup pour Lollipop puisque l’ancien guitariste d’A.S. Dragon commence à avoir une petite notoriété. Il est même dans le dernier Glamour (oui les Valentin achètent aussi Glamour pour leurs Valentine). C’est donc dans une salle bien pleine que PVP débarque quelques heures seulement après un premier showcase du côté de Salon.

L’ambiance est feutré, tendance bobo-trentenaire, personne ne moufte et l’assistance écoute religieusement les balades du natif de Malmö. Il les égrène calé sur sa chaise, guitare en main et harmonica autour du coup avec une simplicité et une chaleur qui force tout de même le respect. Visiblement intimidé, il bégaye aussi quelques anecdotes rigolotes dans un français impeccable.

Après une étonnante reprise de Heartbreak Hotel il conclu par un mini rappel sur un morceau choisi par le public. Ce sera The Story of the Impossible, dédicacé à une demoiselle qui fêtait apparemment son anniversaire ce soir là.

Si les balades folk du bonhomme ont un peu de mal - malgré leurs qualités indéniables - à me palpiter, force est de reconnaitre qu’il fait preuve d’une chaleur et d’une gentillesse communicative. Tant sur scène que dehors, Peter Von Poehl est accessible. Et ça c’est bien.

Peter Von Poehl by Pirlouiiiit
Peter Von Poehl by Pirlouiiiit

Musicalement impeccable, dans une ambiance sonore intimiste et dépouillé, les fans ont du appréciés l’exercice. D’autant plus qu’à la fin on a encore pu goutés à sa disponibilité en allant lui touché un mot ou deux histoire de parlé de la Suède et de sa volonté de jouer dans les lieux où il achète lui-même ses disques (parce qu’il « n’y a pas que la FNAC »).

Seul bémol, depuis j’entends toutes les cinq minutes « raaah qu’est ce qu’il est beau ».

Zhou


Photos :
Pirlouiiiit


>> Retour au sommaire <<