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Samedi 12 Avril 2008 - 20h30 - Trolleybus - Marseille

Solefish Killers - Faute de frappe - Paranoï 13 - MOB - Non Servium - The Heatmakers

 

Un petit report pour une grosse soirée hier soir au Trolley, avec une belle affiche Punk. Je me pointe vers 21h, et je me dis que la comm' a été efficace, que ça soit à l'intérieur de la salle où à l'extérieur, du skin et du keupon en veux-tu en voilà, j'entends même (beaucoup) parler italien et espagnol, Hazem me confirmera qu'ils se sont déplacé exprès pour la soirée... Ca c'est la classe. La programmation est en tout cas écclectique, même si les Shoemakers ont annulé leur tournée européenne, il va rester du beau monde, et dans différents registres qui plus est.

J'arrive pour les derniers morceaux du premier groupe, comme je ne veux pas dire de connerie je ne citerai pas leur nom (Solefish Killers), ça oeuvrait dans le mélange des genres, punk rock, crust, avec de bonnes touches bien rock'n'roll, le chant à deux est diablement efficace, l'un me faisait penser à un Tim Armstrong bien éraillé, l'autre plus puissant, façon Lou Koller... Deux morceaux ça fait short pour s'faire une idée concrète, j'espère seulement qu'ils sont du coin, j'serais bien tenté de les revoir !

S'ensuit après une courte pause Faute de Frappe, groupe en provenance directe de Genève, là on s'oriente vraiment dans l'Anarcho-Punk et je m'en remettrai à l'assistance qui pogotte allègrement, pour en déduire que ça envoyait bien. Etant totalement hermétique à l'intégralité de la scène alterno, j'me suis contenté de les écouter en fond, en buvant mon coca (je sais, j'aime le risque).

Puis vient le tour de Paranoï 13, ma bonne surprise marseillaise de ces derniers temps : le set a été excellent, le mérite en revenant au groupe et à son public. Les morceaux sont enjoués, rythmés, et leur mix de punk-rock et oi sonne super bien à l'oreille. Evidemment c'est la fête lorsque retentissent les riffs de Good night white pride de Loikaemie, et la bonne humeur quand Paranoi se lance dans la redoutable Hippie (qu'on pourrait désormais renommer Bobo ou Polikarpoff's song)...

Le seul petit problème, c'est l'électricité, qui va couper au moins cinq fois durant les trois groupes, forcément à la fin ça devenait bien lourd pour les groupes, mais qu'ils se rassurent, tout le public s'en foutait, ça rigolait, et ça prenait à la légère ce petit détail qui n'allait pas foutre la soirée en l'air, manquerait plus qu'ça.

Paranoï 13 termine son set, et je m'éclipse, épuisé par deux jours à garder mon monstre, qui s'est réveillé successivement à 5h puis 6h (oui, parfaitement, je me justifie)...

Mention spéciale quand même à tout ce beau-monde qui s'est fendu de 10€ pour rentrer, car même si ça les valait, je m'attendais pas à voir autant de succès ! Dieu merci y'a encore une ou deux scènes underground à avoir un chouette public à Marseille, les autres feraient bien d'en prendre exemple...

Vand


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