Vendredi 29 Septembre 2006 - 19h - Esplanade J4 Fort Saint Jean - Marseille

Mogwai - The Rapture - Vitalic - Peaches

 

Première pour moi à Marsatac qui n'est pas vraiment mon style musical de prédilection, ni même accessoire d'ailleurs, mais bon ! Pour cause de pré-rentrée (au champagne, c'est beau les études supérieures) on est plutôt à la bourre, d'autant que c'est le bordel en ville, que c'est le bordel pour se garer, et que bordel on va rater Mogwai (en même temps moi je m'en foutais un peu hein). On trouve finalement une place un peu à l'arrache (hum ...) et on file direction l'esplanade du J4 au Fort St jean où a lieu pour la deuxième année consécutive le festival électro-rock qui n'en finit plus de grandir. En plus, cette année ils sont là volontairement ! Le temps de passer le barrage de vigiles antipathiques et on découvre les lieux : plusieurs petites tentes pour t-shirt et autres babioles, toilettes grand luxe, un chapiteau-bar plein à craqué, un petit chapiteau musical et enfin le grand chapiteau. Tous portent de doux noms du coin genre Major.

Bref, on arrive pile quand Mogwai attaque. Le temps de se frayer un passage dans un chapiteau pas encore trop rempli pour cause d'horaire précoce et on chope une bonne place. Un peu vain sachant que les membres du groupes sont massés au fond de la grande scène et masqués par un éclairage flashy et opaque. Ambiant certes, mais pas très chaleureux ... du coup c'est un peu comme regarder le DVD du film dans une grande salle, on se rabat sur les écrans géants pour vaguement apercevoir le groupe. Musicalement, leur électro-rock qu'on qualifiera de planante ne m'a pas franchement emballé, c'est un peu mou (même beaucoup) et ça ne m'a guère transporté que jusqu'au bar. En même temps je suis pas fan du genre, alors dixit ma chère et tendre, fan elle, c'était musicalement très bien mais leur manque de communication et de présence était décevant. Moi, j'ajouterai que le fait de quitter la scène en laissant tourner pendant trois plombes le même écho (ou autres) est un peu longuet et surtout leur vaudra un finish dans l'indifférence générale, là où ils auraient peut être eu un tonnerre d'applaudissements en restant ...

La queue pour les tickets bar est interminable, d'autant qu'on apprend ensuite qu'il ne sont pas utilisable pour manger ... Le bar central est lui aussi pris d'assaut, heureusement sous le grand chapiteau c'est plus serein. Le temps de se balader un peu, profiter du cadre (vraiment sympa) et The Rapture attaquent. Je ne connaissais que vaguement et c'était un des groupes qui m'avait motivé à venir. Sans être éblouissant (surtout dans l'originalité) c'était plutôt sympa, bien dansant, groovy, funky, une sorte de disco-pop stylée année 80. Efficace. Le groupe se démène bien, le public réagit, on remue, les morceaux sont sympas, bref un bon moment. Pas révolutionnaire, mais agréable à écouter et dansant.

Le temps de passer une heure à faire la queue pour aller aux toilettes (ah les festivals où ont fait la queue pour tout ...) et on se dirige vers un petit chapiteau déjà archi-bondé pour voir Vitalic. Il fait très chaud ! Le fameux Vitalic arrive donc, enfin arrive c'est un grand mot vu qu'il est caché derrière un écran géant dont on aperçoit que le crâne rasé (probablement pour cacher qu'il est en réalité Corty !). Mouais. Bon bah j'ai tenu 8 minutes. Pour peu je me revoyez au Bar Live en compagnie de Vand et Fred Sweet durant nos belles vacances d'été. Electro pure, la j'y arrive vraiment pas. On a beau m'expliquer que le reste c'est pas top mais que ça c'est bien parce que c'est Vitalic, j'y arrive pas. Je n’ai pas non plus vu le côté rock de la chose, je dois être trop obtus ! Bref j'ai préféré aller boire un verre au grand chapiteau et tomber par hasard sur les Peaches. Je suis tout de même revenu pour les dix dernières minutes, histoire de faire bonne figure et de me traverser le chapiteau plein à craquer (beaucoup de monde danser de dehors faute de place, en même temps pour ce qu'il y avait à voir ...) d'un bout à l'autre pour retrouver ma moitié (les gens présents mesureront l'ampleur de l'exploit) - qui elle a adoré.

Entre temps je suis donc tombé sur les Peaches que je ne connaissais que de nom. Musicalement c'est sympa, pas extraordinaire, mais sympa, moins que les Rapture mais ça va. Difficile à déterminer comme style, ça brasse un peu de tout, une sorte d'électro-rock-punk, speedé, un peu barré (mais pas trop) et braillé. La chanteuse (un poil grassouillette) est déchaîné, elle monte sur la batterie, se déshabille, grimpe aux montants métalliques, rampe, bref assure le show. Marrant à voir, peut être aussi à cause du contraste avec Mogwai. Agréable fond sonore en tout cas, pas forcement désagréable à voir même si ça ne me marquera pas non plus à vie et que c'est limite de la vulgarité gratuite par moment. Il parait d'ailleurs que la dite chanteuse était bien calme ce soir, comparé à d'autres fois. Reste qu'après Vitalic ça m'a fait plaisir d'entendre des guitares (et marré de voir un piano-guitare).

On reste un peu histoire de boire un dernier coup et on quitte le lieu vers 4h, plutôt content, bonne soirée, le lieu est vraiment sympa et malgré les petits soucis d'orga l'ensemble est bien agencé. Le festival offre des sets corrects (1h) et suffisamment d'a côté pour passer 6h sans s'ennuyer (en n'ayant vu que trois groupes et demi). Ayant passé la nuit dans un Corail (avec arrivé à 7h à Marseille) la fatigue se fait sentir et le relooking des vitres de ma voiture (à la peinture) par les riverains m'a semblé de fort mauvais goût ...

Zhou


Photos :
Pirlouiiiit (Live in Marseille)


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