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Samedi 30 Janvier 2010 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille

Devil Crockett - Les Ferrailleurs

 

Affluence correcte ce soir pour l’affiche du week-end Relax-and-Co, pas forcément les habitués de l’asso, mais à la rigueur tant mieux, si elle se fait connaître par d’autres que les amateurs de garage / punk / assimilés, ça fera un peu de sang frais lors des prochaines dates !

J’avais été totalement emballé par les Devil Crockett lors de la super soirée montée à l’époque par The Copa Room, j’ai eu le même plaisir à les revoir ! Alors pour ne pas me répéter allez jeter un œil à la chronique de l’époque, retenez simplement que ce coup-ci l’équipe jouait de manière plus sobre, plus détendue, pas de masque de catcheur, et une reprise de La tactique du gendarme simplement pour faire patienter en souriant le public tandis que le contrebassiste réaccordait son beau bébé… On rigolera d’ailleurs autant de la reprise que de l’agacement et des engueulades du reste du groupe, le chanteur s’entêtant sur son œuvre ! Excellent. D’ailleurs c’est aussi ce qui a fait le charme du set, voir cette clique se marrer, blaguer, en plus du fait que, musicalement, force est de constater que c’est juste génial… Bon j’en remets une couche par rapport à mon premier report, mais allez les voir, pour l’ensemble bien sûr, mais surtout pour jouir d’une séance d’hypnose gratuite, lorsque vos yeux iront se fixer sur les mains du contrebassiste, durant ses accélérations… Faites gaffe, si vous amenez votre gonzesse, elle risque d’être hypnotisée plutôt par le beau gosse au micro que par le talent collectif. C’est du vécu.

Même l’ersatz d’Elvis, et Sidney d’HIP HOP, ressuscités pour l’occasion, n’ont pu contenir leurs fougues et sont venus cramer le dancefloor (comprenne qui pourra) !

Je ne serai pas resté longtemps pour le set des Ferrailleurs, leur musique était sympa, on sentait la bande de potes qui font ça pour se marrer, et du coup on pardonne volontiers les instruments pas forcément toujours en place, et la voix souvent trop light du chanteur, notamment sur la reprise de That’s alright mama, de celui-dont-on-doit-impérativement-dire-le-nom. Un petit groupe fait pour la déconne, qui a ramené une tripotée de potes derrière lui, mais qui ne tient pas la comparaison avec la première partie, faut rester honnête !

Après un passage tardif au Bundies, où j’ai paraît-il raté un super concert des Mechanical Decay, et un plus conventionnel des Rockett Queens, j’apprendrai au téléphone que Claire de la Machine s’est faite allumer par un consanguin présent à la soirée… Le même qui cassait les couilles de tout le monde en ouvrant sa grande gueule durant le set des Devil Crockett.

Comme quoi, on peut avoir arrêté de bander depuis un bon moment, on peut toujours faire semblant d’être un homme, en s’attaquant aux plus faibles, aux gonzesses… Putain la honte, j’préfèrerais encore crever que ressembler à ça, quand je vieillirai.

Vand


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