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Samedi 29 Mai 2010 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille

Ze cardiacs - Keith Richards Overdose - Cortona - Ich Bin Dead

 

Pour fêter dignement le départ de Chris dans son Nord adoptif on met les petits plats dans les grands à base d’étapes-apéros pré-Machine à Coudre. Quelques verres par ci, quelques verres par là et pouf on débarque dans un Pussy Twisters désertique mais tenu fermement par notre sosie officiel de Luke Perry : Vand. Quelques verres plus tard on embraye vers la Machine non sans quelques regrets de voir ce lieu mythique qu’est le Cosmic Twisters un peu en perdition motorisé.

La Machine à Coudre affiche une affluence de grand soir et Ze Cardiacs de Nîmes sont déjà passés. On ne fera donc pas le doublé nîmois après avoir vu les Milliardaires mardi dernier à Montpellier. A rattrapé, sachant que les Cardiacs, qui ont un ex Citizen Go à leur bord, passent régulièrement dans le coin.

A peine le temps d’entamer une série de verres qui flirtera vers l’indécence que résonne le son de Keith Richards Overdose. Picon en main on grimpe quatre à quatre les quatre (Ou cinq ? Ou six ? Merde) marches de la Machine pour le début du set de l’objet sonore marseillais le plus excitant depuis… Euh… Au moins Aggravation.

Les premiers morceaux (dont les disponibles Skinny Jean et Chain Reaction Honey) sont joués très, très, mais alors très vite ! Les membres du groupe sont visiblement possédés par des effluves chimiques. Huggie est en transe et le public ne tarde pas à suivre le mouvement. Irrésistible c’est le mot. Derrière le rythme retrouve une certaine cohérence et la salle s’enflamme définitivement. Définitivement ? Ouais définitivement trop bon.

Portez par deux ou trois discussions, on se retrouve on ne sait trop comment à voir le set des lyonnais Cortona, ratés quelques jours auparavant vers le Bundies. Du garage punk efficace et rapide qui confirme la bonne impression que m’avez laissés quelques MP3 glanés sur leur site il y a un paquet d’années déjà. Le chanteur finira le show à se rouler par terre et on peut conclure que sans révolutionner le genre, Cortona c’est quand même bien sympa.

Le set d’Ich Bin Dead sera plus enfumé, perdus que nous sommes à droite et à gauche, mais on assistera quand même à la seconde grosse moitié coincés comme feu mon poisson rouge (Dark Vador de son doux nom) dans son bocal légal. Vu imprenable sur le synthé que je n’avais pas encore croisé et qui ajoute une touche indéniable au garage polyglotte d’Ich Bin Dead. Ce dernier n’a, désormais, plus grand-chose à nous prouver. Chuchumitaaaa !

Quand Claire fini par nous mettre dehors, on s’en va guincher jusqu’au bout de la nuit avec les rockers des Aygalades ! Pour finir comme il se doit.

Zhou


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