Vendredi 26 Novembre 2010 - 19h - Lollipop Music Store + La Machine à Coudre - Marseille Elektrolux - Thee Hamstrz - Keith Richards Overdose

Massilia's Burning qui sort du bois au grand complet ! Eh ouais mec, ça arrive ! Si on repousse l'âge de la retraite, on est plus si vieux, donc on est en forme, donc on sort. Et on sort en bande, comme des gros rebelles, Hells Angels, Skinhead, Dealer de pochons et Escroc. Ouais...

Première étape. Je chope Mister Freeze Chris à l'intersection Rome / Peytral avant que la Police l'embarque. On gravit Salvator au piolet dans le blizzard, on combat un Yeti alsacien et on gagne enfin le droit de se réchauffer à l'antigel soviétique. C'est pas Stalingrad mais ça y ressemble.

A l'intérieur du Lollipop on retrouve le tondu Vand qui nous annonce qu'Elektrolux attaque son deuxième morceau. Timing au cordeau pour venir fêter la sortie du premier numéro du maga-fanzine On The Rocks. Format coolissime et contenu idoine. J'apprendrais en fin de soirée qu'on y a apporté un très modeste contribution locale. Effectivement on avait parlé de ça avec le boss du zine il y a bien longtemps lors d'un autre showcase lollipien alors que le zine était en germe. Vand s'est chargé du ctrl c/v. Pour la touche geek du report.

Longtemps qu'on a pas vu Elektrolux ! Au moins un ou deux ans ! Bougez pas je regarde. Waouh mars 2008. Pas possible, j'ai du zapper de faire un report. Bref, plein de nouveaux morceaux pour Elektrolux a priori, ou alors j'ai mauvaise mémoire.

Set nerveux, un peu contenu par les lieux mais rythmique obsessionnelle et voix « sort de ce corps Jim » (© Chris). La classe. La classe à rouflaquettes, mais la classe quand même.

Elektrolux, groupe essentiel de Marseille.

Le temps de parler de choses passionnantes et diverses telles que « ouais vas y moi je suis pote avec Babet sur MSN » ou « vas y moi je kiffe trop les B Wiz U » et on prend la direction de la Machine.

Seconde étape. Il fait trop froid dehors pour manger, on opte pour la chaleur et la tireuse de la Machine.

21h30. Dégun. Normal. Chaleur. Bière. Discussions intelligentes. La salle se remplie, un peu. Dommage pour le soutien à Lollipop, mais ça repart début décembre au Poste pour les retardataires.

Gas nous rejoint, ça y est on peut lancer les sujets réellement intellectuels : les bars à nichons japonais. Du coup on passe complètement au travers de Thee Hamstrz. Hommage à Ronald McZubar. C'est comment le Staffordshire mec ? En même temps on parle d'un type qui est né aux Abymes. Ca s'invente pas.

Sinon, conscience professionnelle, Thee Hamstrz de loin ça sonne rock'n'roll blues, propre, entrainant, ça va.

Keith Richards Overdose derrière c'est la version crade du rock'n'roll. Comme on l'aime. Encore que. Ca fait combien de temps qu'ils ont pas annulé de concerts ?

KRO balance ses classiques (Skinny Jeans, Chain Reaction Honey,… Euh... Bon vous sortez un album les gars ?!). Du genre « waahh comment ma tête elle bouge trop », « weeeh comment que j'ai la guibole qui tient pas en place », « waah comment Huggie il est trop RNR » ou encore « wouhou comment c'est trop bon de faire ouh ah et yeah yeah all right ».

Une salle légèrement remplie pulvérisée par le froid bride un peu la perf des Keith Richards. Comme le showcase bride la sexualité débordante de la musique d'Elektrolux. Mais c'est pas grave.

Keith Richards Overdose « meilleur groupe de France » (© Mitchou), moi je dirais même meilleur groupe de Marseille. Le plus sexy en tout cas.

Etape bonus. Retour dans la Gas Papa Mobile. Je vous laisse le loisir de deviner notre sujet de conversation.

Zhou

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