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Mercredi 17 Octobre 2012 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille

Wake The Dead + Dirty Wheels + Hoods

 

Qui dit soirée Bucheron-Hardcore dit énièmes problèmes d’organisation. A savoir, toujours pas de Molotov, donc rapatriement à la Machine à Coudre. Mais cette fois les Hoods ont pensé à acheter leurs billets d’avion. Ca peut aider.

Après l’acte manqué de cet été, c’est donc la bonne, les Hoods sont dans la place, la salle est bondée et More Than Ink, YTC et compagnie ont fait du beau boulot.

Wake The Dead ouvre la soirée. Les trip advisor du Hardcore marseillais sont de retour d’une tournée qui les aura surement vu passer par le Groenland, l’Estonie, la Moldavie et le Turkménistan. Du coup c’est peu dire qu’ils sont chauds patates.

Le lecteur averti s’en doute déjà, avec Gas le pourfendeur de David Mann, on a rien vu parce qu’on était collé au bar à se rincer la tronche comme des vieux prolos. Une honte. Mais je peux affirmer sans me fourvoyer que ça devait être au top.

Pour Dirty Wheels c’est pas mieux. Mais là, grâce à une conscience professionnelle hors norme, on a pu glaner l’éternel avis de Vand qui nous a parlé de Monumental, de Bombonnera et de Juan-Roman Riquelme.

Ou alors il a juste dis que Dirty Wheels c’était monumental. Ca doit plutôt être ça.

Cet élan de folie nous a conduits à aller voir Hoods pour de vrai. Un grand bain de moiteur masculine.

Pour ceux qui n’y était pas, et qui donc n’aime pas le Hardcore, figurez-vous que Hoods c’est des mecs qui viennent d’une ville dont la seule gloire est d’avoir était champion NBA en 1951 et qui officie depuis 1994. Autant dire qu’on ne la leur fait pas de travers.

Le chanteur est petit mais il aime Joey Barton, un bon point. Le batteur est un bucheron monoexpressif. Le reste du groupe est anecdotique. Mais alors qu’est ce que ça tabasse tout ça.

Une sorte de marquage dur sur l’homme mais un peu fun, comme un palpage testiculaire sur Carlos Valderrama en somme.

C’était vraiment excellent. J’en dirai pas plus parce que bon, on le sait, le Hardcore ça se vit, ça se raconte pas.

Zhou


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