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Samedi 20 Décembre 2008 - 20h30 - Black Hand Inn - Marseille

Scoria - Hate in Front - Every Six Seconds - Where Eagles Dare

 

Report hyper à la bourre, simplement pour parler de mon coup de coeur de cette fin d'année 2008 !

A la base on était -ma gonzesse et moi- à l'inauguration du Pussy Twisters (allez y boire un verre, aussi bien pour l'ambiance et la musique que pour la déco !), puis je voulais faire un crochet rue d'Italie au Black Hand Inn où se tenait un concert de Hardcore organisé par Keski M'Raconte, aussi on descend quelques rues pour constater, première surprise, qu'il y a pas mal de peuple.

Je me rappelle qu'on est arrivés après Hate in Front, équipe que j'ai plus revue depuis super longtemps, pile pour voir les exilés du soir, à savoir les Perpignanais de Every Six Seconds. Et là mon coup de gueule de la soirée, la salle était pleine comme un oeuf pour les groupes marseillais, et PERSONNE en bas pour voir des gars qui se sont tapé de la route pour venir jouer à Marseille... Unity mes couilles, les gars étaient désolés à la fin du set : « mais j'comprends pas qu'ils aient même pas essayé d'écouter ». Putain, et après ça va dire qu'ça écoute du Hardcore, avec l'ouverture d'un nazi de base...Y'a comme une incohérence. Bref.

Pour en revenir au groupe, un putain de Modern, bien sombre, violent (un peu à la Ruiner ? J'ai vu qu'on les comparait par moment à Shai Hulud, mais je connais pas assez pour établir la comparaison) ! Une gratte en rythmique, l'autre qui te place des parties mélos d'outre-tombe, le chanteur est bien en place, et la batterie martèle à fond la caisse, franchement les dix personnes que nous étions avons pris une sacrée rouste, même ma nana, absolument néophyte, s'est régalée ! Info prise, ils vont pas tarder à sortir leur CD, que je me procurerai obligatoirement !

On remonte, avec un profond sentiment d'injustice quand on voit tous les blaireaux descendre pour Where Eagles Dare (pas les ricains hein, apparemment en plus ils ont splitté, non ici on parle du cru marseillais !)... C'est loin d'être contre le groupe, à qui j'ai rien à reprocher, mais putain les nerds qui viennent à un concert et se permettent de snober l'invité de la soirée, ça me fout une haine... On est pas restés très longtemps pour W.E.D., comme d'habitude je mentionnerai que ça blaste sec, ça joue rapide et agressif, le public est super réceptif (mais bon, ça fait juste un témoignage d'ambiance, en rien un gage de qualité vu c'que j'ai mentionné plus haut)...

On sort vite pour retourner au Pussy Twisters, où là-bas l'ambiance est au Punch, au Rock'n'Roll et aux gros Muscles Cars garés dans la rue Crudère !

Vand


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