Samedi 22 Octobre 2005 - 21h - Le Korigan - Luynes Soma - Walter Mitty - Curtiss |
Après une après midi entièrement consacrée à apprendre le respect à Vand à PES 5 (on se refait pas), on file gaiement (et surtout rapidement) à bord de sa Super 5 déjà mythique et en compagnie de Christophe (autrement dit le fan club de Curtiss au grand complet) en direction du Korigan. Arrivés dans les temps, on retrouve un pote et on découvre avec un certain étonnement une salle plutôt bien remplie (une bonne grosse centaine de personne). Il faut dire que l'affiche est alléchante avec Soma, Walter Mitty et surtout les excellents Curtiss, l'un des rares groupe qui emporte l'unanimité totale au sein de Massilia's Burning.
C'est Soma qui lance les hostilités ce soir avec sa pop envoûtante. Après une période très pop à leurs débuts, puis un passage plus viscéral et français sur l'album, les istréens semblent s'orienter vers un rock plus à la Muse même si le panel de morceaux issu d'un peu tout leurs disques a offert un set assez variés niveau style. Personnellement j'aime beaucoup Soma qui sais crée une bonne ambiance sur scène avec de bons musiciens et un chant parfaitement calibré. C'est pop, ça fait voyager et ça passe à merveille. Certains morceaux misent plus sur le côté mélodique / mélancolique, d'autres sont plus énergiques, bref varié et agréable, Soma est une valeur sure pour passer un bon moment en live. Malheureusement je n'ai pu voir que les 3/4 du set vu que notre cher Gas s'est perdu dans Aix et que j'ai du sortir pour tenter de le guider.
Walter Mitty, trio pop aubagnais, a pris la suite. Au programme un rock très influencés par Muse aussi bien dans les compos que dans le chant qui en reprend le côté légèrement plaintif. Un pote qui les avaient vu il y a deux ou trois ans nous a dit qu'ils avaient pas mal progressés depuis. C'est franchement sympa, ça passe tout seul, c'est bien fait, bref un bon groupe qui se marque bien dans la soirée et nous offre une musique très agréable mais dans laquelle on peine un peu à s'immerger et qu'on écoute plutôt dans son ensemble. Seul petit bémol, l'influence Muse qui se ressent peut être un peu trop.
Pour terminer la soirée, Curtiss donc, qui aura réussi l'exploit de nous déloger du bar pour nous agglutiner devant la scène comme beaucoup de personnes d'ailleurs (alors que les gens étaient comme terrorisés et groupés au fond de la salle jusqu'a présent). Que dire une fois de plus sur la performance des aixois en live ? Un rock'n pop magique et planant teinté d'émo et de screamo servis par des musiciens excellents et carrés, un chanteur envoûtant à la voix remarquable et au charisme certains, des morceaux parfaits aux refrains percutants se distinguant tous les uns des autres. Il est d'ailleurs difficile d'en ressortir tellement ils sont tous très bon, mais perso j'ai une affection particulière pour la magique Before the end, ou pour les excellentes City of steel, Evergreen ou Change. Un set qui m'a semblé trop court tant on s'immerge dans leur musique et on s'envole loin très loin au son d'une émo-pop teintée de sons électroniques, de passages screamo et rock'n roll qui nous offrent une alternance entre mélodie et énergie jouissive qui laisse les sens en alerte. Ajouté à cela le charisme du groupe sur scène et vous avez un set une nouvelle fois impérial et envoûtant. Sans aucun doute l'un des meilleurs groupe du coin aussi bien sur scène que sur disque (l'achat de Simplicity sorti chez Custom Core est très fortement recommandé).
En voila une bonne soirée ! Du monde (resté jusqu'au bout et tard, respect), trois groupes évoluant dans un registre plus ou moins similaires qui nous ont offert une bonne soirée pop, une ambiance chaleureuse, bref tout était réunis pour passer un bon moment et ça été largement le cas.
Zhou
>>
Retour au sommaire
<<