Mardi 9 Mars 2010 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille The Sobers - Menpenti - Condkoï

Il faisait bigrement froid ce mardi soir, et peu de monde a répondu à l'appel Chavanesque pour accueillir les albigeois de Condkoï, qui partagent désormais leur batteur avec les Wkae The Dead from Marseille.

On discute avec les potes le temps que The Sobers gagnent les planches, à 22h passées. Avec un souvenir brumeux datant de presque deux ans (le premier concert local des ex Robert-DéBé), je m'attendais pas à grand-chose, préférant assister à une bonne surprise plutôt que de me perdre en suppositions trompeuses.

Résultat des courses, outre le fait qu'au moins deux des membres étaient pleins comme des polonais, on a eu du bon Punk-Rock, avec des passages dansants particulièrement réussis. On a eu aussi droit à un God Save the Queen avec le Johnny Rotten du 13 au chant (Monsieur Manu from Menpenti), titre respecté dans son intégralité : micro qui crépitait sa mère, musiciens raides bourrés, en fermant les yeux je me serais presque cru dans un pub crasseux londoniens en '77... Tiens bah d'ailleurs à cette époques les 101'ers ouvraient pour Vicious et ses potes, avec un certain Joe Strummer au chant. Quelques années plus tard il se questionnait sur le fait de devoir rester ou partir, accompagné de ses potes Mick, Paul et Nicky; ben les Sobers y sont allés de leur contribution en fin de set, en reposant la question à l'assistance. Toujours pas d'élément de réponse, mais on a tous franchement dandiné du popotin.

L'avantage d'une soirée en petit comité, c'est que j'ai eu tout à loisir de profiter de Menpenti ! Qu'est-ce que ça bouge maintenant ! Des touches de Rock'n'Roll bien sauvage viennent élargir les horizons musicaux du groupe, sans qu'il perde pour autant ses origines françaises... De mieux en mieux !

Pour clore voici donc les Condkoï, vus à l'époque à l'Antirouille avec Tagada Jones, il y a de ça bien 4/5ans... Là ils jouent en formation réduite, l'un des deux chanteurs étant manifestement en vrac à la maison, victime d'une... gastro. Punk-Rock. Qu'à cela ne tienne, j'ai passé un chouette moment, entre la prestation solide du groupe, avec son Punk français Hardcore, percutant et remuant, l'imitation à échelle respectée du chanteur de Niko, le gueulard de Tagada Jones, le débat sur le déroulement des films X... Et puisqu'il s'agissait d'une soirée conviviale, avec peu de monde, on a eu droit à une reprise toujours culte, à savoir Territorial Pissings, de trois branleurs issus de Seattle, qui ont fait sauter la planète avec leur Grunge fantastique, avant que l'un d'entre eux choisisse finalement de partir. Élément de réponse un peu abrupt à la question posée par Mr. Strummer, quelques lignes plus tôt.

Au final je regrette les deux.

Vand

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