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Mercredi 7 Septembre 2011 - 21h - O'Bundies - Marseille

The Living Daylights - Birds In Row - Loma Prieta

 

Hier soir, c’était soirée bibliothécaire au O’Bundies. L’occasion d’apprendre qu’en réalité un bibliothécaire c’est un mec payé pour lire des BD cools. Probablement le plus beau métier du monde.

Soirée bibliothécaire donc ! Appâtés par l’affiche mensongère du Pinocchio de Winshluss, ils sont venus en masse (au moins deux), pensant vraisemblablement assisté à une soirée de soutien aux Requins Marteaux, alors qu’il s’agissait en réalité d’une soirée de soutien à [Note pour plus tard : insérer une blague, drôle de préférence].

Trop occupé à visiter des appartements « proche Palais de Justice » à l’angle de l’Avenue de Toulon et de la Rue Antoine Re, je rate The Living Daylights, un groupe de Punk anglais dont le nom me dit bigrement quelque chose… Allez savoir.

« Punk A La Fraise », « Punk Gentils », « Burning Heads », « Non Mais C’est Bien Hein ». Autant de qualificatifs définissant les sujets de Kate pour les nombreux présents.

Notez que personnellement je préfère Pippa.

Vand passe à confesse : « c’est du Punk à la fraise (insulte suprême du Vand) mais j’aime ». Le Pingouin débarque et confirme : « c’est du punk gentil, comme Burning Heads, mais c’est bien, comme Burning Heads ».

Bon, du coup, …

Si l’échangeur Florian existait, il permettrait surement de faire la passerelle entre de gentils punks à la fraise et Birds In Row.

Les mecs de Laval sont trois, c’est leur guitariste qui chante et c’est foutrement pas dégueulasse. C’est brut de décoffrage, ça flirte vers du post-hardcore et l’ancrage du chanteur induit nécessairement un chant plus intense et pesant.

« Ancrage » étant un mot relativement paradoxal quand on sait que le chanteur est un type survolté.

La crête de nouveau riche du Pingouin ne s’y est pas trompée et se balance follement en tête d’un public visiblement conquis.

Tant d’emballement fera dire à Gaël : « Vand il chante tous les morceaux » ! Ouais ! Même ceux qu’il ne connait pas, c’est là toute la puissance d’un Vand.

Derrière il y a Loma Prieta de San Francisco, avec un mec de Punch dedans. Vu les ganaches, sur le coup j’ai cru qu’on avait déterré des caves du Bundies deux ou trois metaleux de l’ère Blackhandinnzoïque.

Bim, un coin de screamo post hardcore intense torturé et monolithique dans la gueule. Avec un autre chanteur à guitare tiens. Oui, comme Renan Luce. Au confessionnal, Madame Vand dira : « il y a un ouragan en bas ?! ».

Deux-trois morceaux un peu linéaire plus tard, c’est le drame. Panne de quelque chose (tête d’ampli visiblement). Moment de flottement. Ca repart. Ah, on entend plus le chant, bon du coup c’est involontairement encore plus intense et torturé.

Heureusement le problème est un peu réglé pour le morceau suivant, et… Ah non, nouveau rebondissement, le concert est fini. Problème technique, heure avancé, voisinage, set ultra intense ? Mystère et boule de gomme.

Zhou


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