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Mardi 20 Mars 2012 - 21h - La Machine à Coudre - Marseille

Rotting Out + Cruel Hand + Bane

 

Le grand soir, le fameux concert de Bane, celui qui a tant empêché Vand de dormir et a probablement terminé de ruiner le peu d’estomac qu’il lui restait.

Une date importante, oui, on vous a pas mal rabâché les oreilles avec ça, l’acte patriote, le concert charnière, le tremplin vers des jours meilleurs et la grosse gamelle dans le viseur.

Alors ??!

Alors, tout a commencé quand je me suis pointé pile à l’heure au rendez-vous donné par Vand, fidèle à moi même : 18h à la Machine à Coudre. Ok, en fait il était plutôt 18h40 quand je suis tombé sur mon frère jumeau de bonnet Gregory en train de garder les places de parking habituelles devant le Midas du Cours Lieutaud.


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Les seules places dans tout Marseille où on peut garer des Partner hollandais, avec remorques.

Autant dire que ça partait bien. On va pas se mentir, on a légèrement stressé quand à 20h20 il n’y avait toujours ni public, ni Claire. Mais une grande vague de chaleur est vite arrivée, ambiançant le bar comme il se doit.

21h30, oh, ça y est ça pête ! Rotting Out est dans la place. Première tournée américain, chicanos à fond et balance sur des airs juvéniles qui nous ont émoustillés.



Grosse énergie sur scène, son crusty et bonne ambiance dans une Machine bourrée ras-la-gueule. Du tout bon sur scène, bien comme il faut quand il faut, à voir (tout de même) ce que ça donne sur disque.

Vand a déjà une belle bosse sur le crane, mais pas le record de la catégorie ce soir, quand Cruel Hand bombarde la scène.



Troisième fois pour moi après une rouste toulousaine aux côtés de Have Heart et Carpathian (scusez) et un concert mastoque mais plus bling bling à Eindhoven.

Là c’était plus cool, plus à l’ancienne, avec un gros son et une bonne envie. Cruel Hand ça tape dans le lard direct, pas trop le genre à prendre des raccourcis du côté de la finesse.



Les degrés augmentent, la salle est prête et Bane débarque. Chemise, casquette plus t-shirt Have Heart « Final Show » pour le chanteur. Boston style.

Comme dirait Vand « c’était pas l’Allemagne » mais tout de même, bien longtemps que je n’avais pas vu la Machine dans un tel état ! Circle pit, mosh de tous les côtés, chœurs, filles et garçons qui guinchent de la tête dans tous les coins.

Puis derrière du Bane, son costaud, refrains chocs et masses (plus qu’)imposantes. Le chanteur avait l’air content d’être là, même en grattant derrière la bonne vieille démagogie de base, on sentait une réelle joie de jouer dans une salle comme la Machine.



Ma maitrise de la langue de Sean Murphy reste élémentaire, mais je l’ai entendu baragouiner un truc genre « petite salle, sombre, chaude, j’adore, on a commencé là ». Voyez le genre.

Sans faire insulte aux excellentissimes Bundies et Enthropy, je n’aurais pas imaginé Bane ailleurs.

Sinon, pour les curieux, 107 entrées officielles (j’en avais compté au moins 100 avec mon comptage Police) auxquelles s’ajoutent la vingtaine (trentaine ?) d’orga, les dix neuf mecs des groupes et tout le toutim. Oui, la Machine avait fière allure pour un mardi pluvieux, soir de pseudo match.



Niveau finance, même à 15 mécènes, on a tous perdu du blé mais limité la casse, juste ce qu’il fallait. Le modèle communiste a encore de beaux jours devant lui.

Belle soirée donc, belle mobilisation générale du public et des gens, et finish folklo sur le Cours Lieutaud.

Merci à tous et une pensée au Pingouin, le plus Hardcore de tous les soutiens !

Zhou


Photos :
Olivier Crapoulet (+ Zhou)


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