None Shall Be Saved - Knowledge is the key
Mai
2004
CD - 7 titres - Custom Core (DRUG 001)
Premier EP après une excellente démo pour le combo marseillais composé d'ancien membre de toute sorte de groupe du coin avec au passage un changement de line-up puisque Greg (également ex-chanteur de Disturb) a quitté le groupe, laissant à Ju le soin délicat d'assurer le chant en solo. Etiqueté de hardcore old school to new school a inspiration new-yorkaise, les NSBS ne font en tout cas pas dans la dentelle, preuve en est donner par la très speed et rugueuse Rules and said. Ca va à cent à l'heure avec tout l'artifice du hardcore qui enflamme le pit (accélérations à tout va comprises). C'est peut être la que le bas blesse, on sent en écoutant le disque le potentiel énorme du groupe sur scène, véritable machine de guerre, mais sur galette ça rend moins bien. Probablement à cause d'un son trop étouffé qui donne un résultat fouillis à l'ensemble car tout est la pour nous combler. Le rythme est infernal avec des breaks et des accélérations à plus en pouvoir sur lesquelles se pose un chant tout en rupture en forme d'invitation au KDS sachant varié entre old school et new school pour palier le départ du second chanteur (avec brio, on crois parfois écouter un duo). Dommage que ce déluge de fureur semble si brouillon, la faute probablement à un enregistrement moyen qui manque de pêche et peine à retranscrire l'incroyable énergie live du groupe. En ce sens je préfére la démo, plus énergique et efficace. On pourras regretter aussi la disparition (avec Greg) des parties plus street-punk. Mais bon malgré ces quelques défauts, le disque reste une belle claque avec des morceaux vraiment hallucinant comme Waste of life ou Enemies. Pas exceptionnel mais rudement entraînant, ce disque peine toutefois à retranscrire ce qui fait la force du groupe, à savoir la scène, lieu où les NSBS prennent toute leur ampleur et où leur musique trouve son fondement.
Zhou
1.
Intro
2. Rules and
said
3. Can trust no one
4. Waste of life
5. Enemies
6.
Slay the devil inside
7.
Positive pain
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