Gasolheads - Fuel stereo shit !!!

1999
Double 45 T - 8 titres - Rockin' Bones Records (RON 019)

Fuel stereo shit !!! est la version vinyle du premier disque de Gasolheads "Fuel Stereo Crash" sortie sur le label italien Rockin' Bones. Le disque se présente sous la forme d'un double 45 tours à la pochette pour le moins hideuse, pas tant pour son déssin (plutôt classe) que pour le papier sur lequel a été imprimé la pochette ... L'impréssion est catastrophique et le papier trés fin, on dira que c'est punk. Ce premier disque des marseillais de Gasolheads présente un concentrés de rage impréssionant pour un résultat superbe sentant bon l'inspiration des Saints, Ramones et autres groupes Punk'n roll. Plus que jamais l'esprit 77 est à Marseille.

Le premier 45T s'ouvre sur un Stoopid nut lancé par un hurlement du décidément intenable Olivier Gasoil. D'entrée de jeu le ton est donné, ca va aller vite trés vite, cardiaque s'abstenir. Et première constatation, première musique de la première face du premier disque : petite merveille. Les Gasol ne perde pas de temps et nous ascene une bombe démoniaque. Déboule alors tout aussi énergiquement I hate you plein de yeah yeah et au refrain à chanter une bière a la main qui ne fait que confirmer la première impréssion. Place à la face B et surtout peu de répis avec une From 95 to 99 qui fuse toujours sur un rythme transcendantal poussant le punk'n roll à son paroxysme. Chant maitrisé, son speed, bref une nouvelle claque assurément. La quatrième zique, Nowhere to go ravira les fans des Ramones car sous son air tonitruant elle reprend le célebre Hey ho let's go en guise de refrain. Au risque de me répeter cette musique est purement jouissive comme le reste de l'album d'ailleur, ca fuse vite trés vite et sa claque trés fort. On est encore tout ébourrifer qu'il faut déja changer de disque.

Place donc au deuxième 45T qui s'ouvre avec It's sucks me dead qui poursuie le rythme infernal lancé par le premier disque ... je suis déja à bout de superlatif et je me vois mal répéter que cette zique est speed et que ce diable d'Olive nous balance sont chant à la geule comme un fouet (bien que ce soit ce que je viens de faire). Et ce n'est surement pas Pure bad luck qui va arranger mon problème, c'est toujour aussi bon et aussi speed. Il est temps d'attaquer l'ultime face du dernier disque et l'imparable Sunday morning, hit en puissance qui fait monter le garage à son plus haut point dans un son à faire grésillé vos baffes ... Ca frite, c'est violent, c'est Gasolheads. Si à ce moment du disque vos chevilles tiennent encore le coup c'est que vous etes une bête. Il est temps d'en finir et c'est alors qu'arrive l'hommage, si la parenté des Saints est une évidence à l'écoute de ce disque, elle est confirmé par cette reprise de Demolition Girl à la sauce Gasol bien sur, mais non sans talent et maitrise ... examen réussi.

Le disque se termine donc en beauté et fini de consacrer les Gasol comme l'un des tout meilleur groupe de punk français et confirme plus que jamais que les groupes Lollipop s'inscrive dans une lignée 77 jouissive. L'influence des Saints et autres Ramones se ressent de bout en bout mais les Gasol c'est pas du revival de merde, les Gasol c'est du putain de bon Punk rock qui reprend le punk la où certains l'on laissé et y ajoute une touche perso détonante grace notament à la voix démoniaque d'Oliver Gasoil, véritable fou furieux balancant les chants comme des couteaux. Une claque tout simplement. Dommage que les disques soient un peu baclés notament au niveau de la pochette.

Zhou


Face A :

1. Stoopid nut
2. I hate you (yeah yeah !)

Face B :

3. From 95 to 99
4. Nowhere to go

Face C :

5. It sucks me dead
6. Pure bad luck

Face D :

7. Sunday Morning
8. Demolition Girl (The Saints cover)

 

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