:: Cowboys from outerspace - Sleeping with ghosts ::

:: Nova Express - Decembre 2005 - Garage Rock'n Roll - CD 12 titres ::

Black Haired Cocktail, Sleeping with ghosts, I've been loving you too wrong, Buzy cat tamer, Preaching the blues, Fade away, 1000 time better, Queen of Evil, Australian singer, Grey suede shoes of Rommel wife, The push in, Too drunk to love you


Les Cowboys from outerspace n’ont pas attendu le revival du rock pour faire hurler leurs instruments et onduler leurs corps. Et c’est avec un rythme presque métronomique (période de 1,5 ans) qu’il sortent aujourd’hui leur cinquième album, bien sur, toujours sur le même label; celui de l’extravagant Lucas Trouble. Si la pochette est étonnamment plus sobre (quelle bande de poseurs !) le contenu lui n’a rien perdu de son énergie ni de son âme (en général lorsque les groupes s’affiche sur leurs pochettes c’est souvent le début de la fin). La bonne nouvelle de celui-ci c’est qu’on peut l’écouter à n’importe quel moment de la journée et qu’on n’est pas obligé de mettre le volume à fond pour l’apprécier pleinement. S’il commence sur les chapeaux de roue avec un Black haired cocktail presque comique mais déchaîné et un Sleeping with ghosts particulièrement entrainant avec ses 'ah … ouh ouh ouh', il contient aussi un bon paquet de slow poisseux comme ce I’ve been loving you too wrong mettant en avant le cote crooner de Michel d’ailleurs sur ce morceau et d’autres par quelques nouvelles voix (celles de Cynthia, de TB Noze et de Lucas Trouble). Les solos de guitare sons parfois longs mais jamais pénibles, la section rythmique (assurée par le tandem Bazile - Henry) impeccable. L’accent de Michel et les ambiances countrysantes de certains morceaux comme Fade away ou Australian Singer ne sont pas sans rappeler les Dionysos (dont le chanteur Mathias Malzieu est autre grand anglophone). Sur Grey suede shoes of Rommel wife qui se distingue des autres morceaux par son intro au piano et son tempo résolument jazz … on pense encore a Mathias mais aussi a Tom Waits, en plus déjanté. On se régalera aussi des autres morceaux comme The push in et ses 'come on come one' ou encore Too drunk for you qui cache un vrai morceau entier pour ceux qui n’ont pas de télécommande. En fait écouter les Cowboys c’est un peu comme avoir l’impression de danser dans le bar de Twin Peaks, un mélange de sensualité et de perte de contrôle … comme si la musique et le cadre étaient sont déformés … mais on continue a avancer en se dandinant.
Chronique initialement parue sur Live in Marseille.


:: Pirlouiiiit ::
(Janvier 2006)


http://www.chez.com/cowboysfromouterspace

 

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